Installation de Docker Desktop

Introduction

Dans le cadre des modules de programmation, nous aurons besoin d’un environnement de développement intégré (IDE) qui rassemble les outils nécessaires pour réaliser nos programmes. Nous recommandons d’utiliser Visual Studio Code, car il est bien adapté à une utilisation occasionnelle et il facilite l’installation des outils de développement à l’aide de conteneurs.

Nous aurons également besoin du système de gestion de version git que nous utiliserons avant tout pour récupérer différents projets depuis le gestionnaire de dépôts git de l’école (gitlab.epai-ict.ch)

Ce tutoriel a pour but de vous guider dans l’installation de Git et Visual Studio Code (VSCode).

Quelques bonnes pratiques

Avant de commencer, il nous semble important d’introduire ou de rappeler quelques bonnes pratiques que devrait respecter un professionnel de l’informatique.

Ne pas travailler avec des privilèges élevés

La première de ces bonnes pratiques et sans doute l’une des plus importantes est de ne pas travailler avec des privilèges élevés à moins que la situation ne l’exige. Le mieux est de toujours travailler avec le moins de privilèges possible.

Un compte avec des privilèges élevés vous donne le droit de modifier le système d’exploitation de votre machine. Par exemple, sous Windows, les comptes avec des privilèges élevés comprennent notamment le compte Administrateur et les comptes avec des droits administrateur. Sous macOS et sous Linux, ces comptes comprennent l’utilisateur root ainsi que les comptes appartenant à un groupe d’utilisateurs privilégiés (sudoer, wheel, etc.).

Important : Dans le cas d’un usage normal de l’ordinateur, il n’y a pas de raison d’ouvrir une session avec le compte Administrateur sous Windows ou avec le compte root sous macOS ou Linux. Vous devez toujours utiliser votre propre compte d’utilisatrice ou d’utilisateur.

Si le système vous informe que les privilèges de votre compte sont insuffisants pour effectuer une tâche, vous devez procéder de la manière suivante :

  1. Assurez-vous d’avoir bien compris en quoi consiste la tâche et de n’avoir commis aucune erreur en essayant de la réaliser sans privilèges.
  2. Lorsque vous êtes absolument certain que la tâche nécessite des privilèges élevés, demandez au système d’ouvrir une application avec une élévation de privilèges.
  3. Lorsque vous avez accompli votre tâche, fermer l’application sans plus attendre.

Pour demander l’ouverture d’une application avec une élévation de privilèges :

  • Sous Window : cliquer avec le bouton droit de la souris sur l’icône de l’application et sélectionner «  Exécuter en tant qu’administrateur ».
  • Sous macOS et Linu : écrire la commande sudo devant la commande que vous voulez exécuter dans une fenêtre de terminal.

Si l’option n’est pas disponible ou si le système vous refuse l’élévation de privilège, vous devez prendre contat avec l’administrateur de votre machine. Si vous êtes l’administrateur, vous devez ouvrir une session avec le compte Administrateur ou le compte root pour modifier les privilèges de votre compte. Il est important de refermer cette session immédiatement après. Encore une fois, vous ne devez jamais utiliser le compte Administrateur ou le compte root pour effectuer des tâches courantes.

Pour résumer, la gestion prudente des privilèges de compte est une pratique de sécurité informatique essentielle. L’utilisation inutile de comptes avec des privilèges élevés peut entraîner des modifications involontaires qui peuvent rendre votre ordinateur inutilisable. Il est toujours préférable de travailler avec le moins de privilèges possible. Vous ne devez augmenter vos privilèges que si c’est absolument nécessaire, et seulement pour la durée de la tâche à accomplir.

Utiliser les outils en ligne de commande

Pour les tâches d’administration d’un système informatique, l’utilisation d’outils avec une interface en ligne de commande (CLI ou command line interface) compte de nombreux avantages. Ce la facilite notamment :

  • la documenter
  • l’automatisation
  • la reproductibilité des actions

Pour utiliser des outils en ligne de commande, nous avons besoin d’un programme appelé «  émulateur de terminal ». Ce programme envoie les commandes saisies au clavier à l’outil en ligne de commande, et affiche les réponses sous forme de texte renvoyé par cet outil.

Par défaut, lorsqu’on ouvre une fenêtre de terminal, celle-ci est connectée à l’interface en ligne de commande du système d’exploitation que l’on appelle un « hell ». Quel que soit le système d’exploitation, le fonctionnement d’un shell est toujours le même :

  1. Le shell affiche une « invite de command » (prompt) avec un curseur clignotant qui, comme son nom l’indique, invite l’utilisatrice ou l’utilisateur à saisir une commande au clavier.
  2. Si la commande est reconnue par le shell, il exécute cette commande et affiche le résultat de la commande. Dans le cas contraire, il informe l’utilisatrice ou l’utilisateur que la commande est inconnue.
  3. Le shell affiche une nouvelle invite de commande et le processus recommence.

Il existe un grand nombre de shells différents, mais un système d’exploitation est installé avec un shell par défaut. Sous Windows, le shell par défaut est appelé PowerShell qui remplace avantageusement l’ancien shell hérité du système d’exploitation DOS. Sous macOS, le shell par défaut est le zsh et sous Linux, il s’agit le plus souvent du bash.

Il existe également un grand nombre d’émulateurs de terminal, et là encore, chaque système d’exploitation est installé avec un émulateur de terminal par défaut :

  • Windows 10 : PowerShell.exe (Windows Terminal peut être installé depuis le Microsoft Store)
  • Windows 11 : Windows Terminal
  • Sous macOS : Terminal

Attentio : Sous Windows, pour exécuter des commandes avec des privilèges élevés, il faut ouvrir la fenêtre de terminal avec une élévation de privilège (en tant qu’administrateur). Ne le faites que si c’est absolument nécessaire.

Utiliser un gestionnaire de paquets

Un gestionnaire de paquets est un outil, souvent en ligne de commande, qui facilite grandement l’installation, la mise à jour et la désinstallation de logiciel dans un système informatique. Dans ce contexte, un paquet (package) est comparable à un programme d’installation pour une application.

L’utilisation d’un gestionnaire de paquets améliore le respect des bonnes pratiques lié au système d’exploitation, et la possibilité de mettre à jour toutes les applications de votre système en une seule commande réduit les risques liés aux failles de sécurités de ces applications.

Si vous travaillez sous Linux, vous utilisez déjà un gestionnaire de paquets (apt, pacman, yum, etc.). Si vous travaillez sous Windows ou macOS, il est fortement conseillé d’en installer un.

Nous recommandons les gestionnaires de paquets suivants :

Installation de git et de Visual Studio Code

Sous Windows

Attention : Sous Windows, la commande choco doit être exécutée dans une fenêtre de terminal avec privilège d’administrateur. Lorsque l’exécution de la commande est terminée, vous devez fermer cette fenêtre et ouvrir une nouvelle fenêtre sans privilèges pour poursuivre votre travail.

Sous Windows, ouvrez une nouvelle fenêtre de terminal avec une élévation de privilège, puis lancez les commandes suivantes :

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# Installe git et vscode sous Windows
choco install git vscode -y
Fig 1 – Commandes d'installation de git et Visual Studio Code sous Windows

Lorsque l’installation est terminée, fermez sans attendre la fenêtre de terminal avec élévation de privilège.

Sous macOS

Attention : Sous macOS, il très important de NE PAS utiliser la commande sudo pour installer du logiciel avec le gestionnaire de paquet Home Brew. Si une élévation de privilège est nécessaire pour l’installation d’une application, le système vous invitera à saisir votre mot de passe.

Ouvrez une nouvelle fenêtre de terminal et lancez les commandes suivantes :

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# Installe git et vscode sous macOS
brew install git
brew install --cask visual-studio-code
Fig 2 – Commandes d'installation de git et Visual Studio Code sous macOS

Sous Linux

Sous Linux, l’installation de git et de Visual Studio dépend de la distribution que vous utilisez (Ubuntu, Debian, Arch Linux, Manjaro, Fedora, etc.)

Veuillez suivre les instructions fournies par Microsoft dans le guide d’installation de Visual Studio Code.

Extentions Visual Studio Codes

Dans une fenêtre de terminal sans privilèges, lancez les commandes ci-après pour installer les extensions de VSCode dont nous aurons besoin.

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code --install-extension vscjava.vscode-java-pack
code --install-extension ms-vscode-remote.vscode-remote-extensionpack
code --install-extension editorconfig.editorconfig
Fig 3 – Commandes d'installation des extentions Visual Studio Code

Vérifier l’installation

Dans une fenêtre de terminal sans privilèges et assurez-vous également du bon fonctionnement de git avec la commande suivante :

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git --version
Fig 4 – Vérification de la version de git

Si git fonctionne correctement, la commande doit afficher la version de git installée sur votre système. Elle devrait être plus grande ou égale à 2.30.9. Par exemple :

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git version 2.39.2
Fig 5 – Exemple de réponse de la commande git --version

La commande code permet de lancer VSCode depuis la ligne de commande en spécifiant le chemin du fichier ou du répertoire à ouvrir. Pour ouvrir un projet, le plus simple est d’utiliser une fenêtre de terminal sans privilèges, de se rendre dans le répertoire où se trouve le projet et de lancer la commande code . pour ouvrir le répertoire courant.

Conclusion

Après avoir suivi ce tutoriel, vous devriez avoir un environnement de développement prêt à l’emploi avec Visual Studio Code et git. N’hésitez pas à reprendre le tutoriel ou à demander de l’aide en cas de difficultés.